Ce second confinement m’oppresse davantage que le premier. En mars, j’avais clairement besoin d’une pause et ces 6 semaines m’ont permis de mettre de l’ordre dans ma vie et dans mes dossiers au boulot.
Cela fait 6 mois que ma vie sociale est en veille, alors, mettre fin à ma bulle sociale qui était déjà riquiqui ne m’enchante pas. Pendant que l’on a pris soin de ne pas trop se rencontrer, des proches nous ont quitté sans que l’on ait pu les revoir. Mais évidemment, la santé collective avant tout, alors, je me plierai de mauvaise grâce à ce confinement. A la différence du premier confinement pendant lequel je vivais quasi enfermée, je ferai les choses quand j’ai besoin de les faire pour essayer de mieux vivre cet enfermement forcé. Ah oui, et aussi, les regards désapprobateurs et plein de jugement parce qu’on se balade avec les enfants, j’ai décidé de ne plus les voir !
Bref, se plaindre ne changer pas la situation et j’ai décidé de publier des chroniques “confessions” de comment, moi, maman de 2 enfants scolarisés et en télétravail, je vis ce confinement.
- Confinement 2 – J1 – Profiter de cette journée avant que les jugements soient de retour!
Vendredi n’a pas été une journée très différente des autres vendredis puisque c’est ma journée de télétravail. J’ai même pris le temps d’aller à la Poste pour renvoyer un colis (un jouet commandé en double) et à la banque avant d’être dévisagée par les passants parce que je fais quelque chose jugé comme “non essentiel”. En fin de journée, j’ai pu retrouver mes enfants qui étaient en vacances après avoir un peu stressé sur le fait de se faire contrôler et reprocher ce déplacement pourtant nécessaire.
- J2- Profiter de l’air pur loin des regards… encore un peu
Un grand jardin, aucun voisin ou presque, de l’air pur et du soleil. On profite sans mettre personne en danger. Finalement, cette campagne que j’ai détesté devient le symbole d’une liberté que je n’ai plus en ville.
- J3 – il faut rentrer s’enfermer
Et voilà, après un week-end passé au vert, j’ai dû repartir. Rassures-toi, j’ai pas oublié mes enfants! C’est con, hein, mais je me sens comme une personne en semi-liberté qui doit regagner sa cellule le soir. Le confinement en ville, c’est franchement inhumain (même si indispensable). Je ne parle même pas des familles enfermées dans des petits apparts. Mais heureusement, les enfants conservent un semblant de vie normale et continuent d’aller à l’école. C’est le principal. En espérant que les gens arrêtent de se plaindre sur twitter que le confinement ne sert à rien et qu’il faut que les écoles ferment.
Rendez-vous pour les prochaines confessions!