Ma mini est une excellente élève et je suis toujours touchée de lire les félicitations de ses enseignantes au sujet de son travail. Mais ce trimestre là, il y a eu du +, un mot de 13 lettres qui a fait chavirer mon cœur :
Bienveillance…. Ma mini est attentive avec ses camarades et prend le temps d’expliquer à ceux qui en ont besoin avec une grande bienveillance.
En réalité, c’est une belle récompense pour moi. Tant d’années à prendre sur moi pour ne pas la traumatiser , tant d’années à expliquer sans relâche, tant d’années à crier aussi parce qu’il ne faut pas croire que la bienveillance c’est de ne jamais crier. Tout le monde n’en n’est pas capable. Les mots sont parfois bien plus violents que des cris alors j’avoue oui, ça m’arrive de crier mais j’essaye de ne jamais blesser mes enfants par des mots, parce qu’au fond, pour moi c’est pire que de crier. Pour moi, la bienveillance, c’est au-delà d’une attitude, c’est un mode de vie et un respect profond de la liberté des uns et des autres avec la limite que la liberté des uns s’arrête là ou celle de l’autre commence). Ma pratique de la bienveillance, ça n’est pas de ne pas crier, non, c’est d’aider mes enfants à croire en eux, à se surpasser, à faire attention à leurs émotions et leur apprendre à prendre en compte celle des autres.
Alors ce soir, mon cœur de maman est fier d’avoir réussi à transmettre des valeurs dans lesquelles je n’ai pas été élevées mais en lesquelles je crois profondément. Alors oui, bien sûr le chemin est encore long et rien n’est gagné mais ce soir, je veux juste lâcher prise et savourer.
Et cette maîtresse <3
